• - Gagner l'égalité professionnelle femme / homme , 8 mars 2021


     

    Gagner l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

     

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    Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas la Saint Valentin ou la fête des mères, ce n’est pas le jour où nous faire des cadeaux ou, exceptionnellement, faire la vaisselle à notre place. Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité des droits. Et c’est indispensable parce que légalité on en est très loin, notamment au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 25 % de salaire en moins. Chaque jour, c’est comme si nous arrêtions d’être payées à 15h40.  

    Toujours un salaire d’un quart en moins pour les femmes ! 

    Parce que nous travaillons plus souvent à temps partiel, dans des professions dévalorisées socialement, mal rémunérées, parce que l’évolution professionnelle des femmes est plus lente que celle des hommes, parce que des freins existent toujours dans les mentalités pour accepter qu’une femme puisse gagner plus qu’un homme ou accéder à des responsabilités comme les hommes, nous gagnons toujours un quart en moins. Nous sommes pourtant concentrées dans les métiers qui ont été qualifiés d’essentiels pendant la crise sanitaire. Lorsqu’en mars, il y a un an, nous applaudissions à nos fenêtres les salariées en première ligne, il s’agissait, très majoritairement, de femmes : les infirmières, aides-soignantes, aides à domiciles, caissières, agentes d’entretien, assistantes maternelles ou ouvrières dans l’agroalimentaire par exemple. Premières de corvée dont le travail est indispensable et pourtant invisibilisées, dévalorisées et sous payées ! 

    Ces inégalités salariales sont construites socialement, en effet : gagner moins, travailler à temps partiel, occuper des emplois dévalorisés… renforce la dépendance des femmes vis-à-vis d’un éventuel conjoint. Les entreprises nous attribuent moins de promotions et nous enferment dans des voies de garage, sous prétexte que les femmes sont moins disponibles du fait que les charges domestiques et familiales ne sont pas partagées équitablement.

    Souvent essentielles, davantage qualifiées mais toujours sous payées. Nous sommes aussi, ouvrières, employées ou cadres, toutes confrontées au sexisme et aux violences dans notre travail : des propos dévalorisants ou même des violences sexuelles qui ont pour conséquence de remettre en cause notre professionnalisme, de nous assigner à une position d’infériorité, à des tâches subalternes.

    La CGT revendique l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, la fin des contrats précaires et la dévalorisation des emplois féminisés.

    La CGT se bat pour une société plus juste et non violente qui passe par le respect de l’altérité Femmes/hommes. 

    Mais les choses bougent. Partout dans le monde, les femmes se mobilisent. Et de plus en plus d’hommes refusent d’être enfermés dans des rôles stéréotypés et aspirent à sortir des rapports de domination. Le féminisme, ce n’est pas la guerre des sexes, ce n’est pas l’inversion des rapports de domination. Nous voulons “juste” une société égalitaire. Le 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité, au travail comme dans la vie.

    A la CGT de la CARSAT-RA, nous n’appellerons pas à la grève car ce serait une double peine financière pour nous, les femmes.

    Nous vous proposons ce 8 mars, à compter de 15h40 de travailler à hauteur de votre rémunération ! 

     

    Un rassemblement est prévu le lundi 8 mars à 15h40 place Jean Macé. 


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