• Euromobilisation contre l'austérité le 14 Nov 2012

     

     

     


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    Le Bilan
    Des dizaines de milliers de salariés français sont descendus dans la rue ce mercredi, dans le cadre de la journée de mobilisation syndicale européenne à l’appel de la Confédération européenne des syndicats, relayé par cinq organisations françaises - CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa qui ont organisé pas moins de 130 manifestations partout en France "pour l’emploi, la solidarité en Europe et contre l’austérité".

    "Que dans tous les pays européens, les syndicats se soient mis d’accord pour un même jour, dans un même mouvement, dénoncer les politiques d’austérité en Europe, c’est un acte fort qui doit être entendu par tous les chefs d’Etat européens", a déclaré Bernard Thibault, au départ de la manifestation parisienne. "Les politiques d’austérité, c’est en Europe et c’est en France. Dès lors que l’on a le gel des salaires, l’annonce d’augmentation d’impôts, la baisse des dépenses publiques, c’est une politique d’austérité", a-t-il dit.


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       On ne sait plus vraiment qui oriente qui, tant les aspirations entre le gouvernement et le MEDEF sont identiques, entrainant avec eux la casse de tout un système, de toute une société.

    Une fois de plus la CGT, lutte pour la sauvegarde de nos droits :

     

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    Négociation du MEDEF

     

    Négociation du MEDEF

      Négociations nationales interprofessionnelles

    Attention danger !

     

     Des négociations nationales se tiennent actuellement et les employeurs proposent un texte qui permettrait de baisser les salaires et faire varier la durée du travail par accord d’entreprise, ceci en échange d’un hypothétique engagement à maintenir l’emploi.

    Le deuxième texte proposé lors de ce négociations par le patronat confirme la volonté du MEDEF de franchir une étape de plus dans sa tentative de destruction du droit social français :

    Si le nom de la négociation change, rien n’est modifié sur le fond. Les accords compétitivité / emploi deviennent des accords de « sauvegarde de l’activité et de l’emploi ». Mais au-delà de cette nouvelle appellation, le MEDEF n’a pas renoncé à imposer un champ d’application large allant au-delà des entreprises en difficulté.

    Il ne s’agit pas dans cette négociation de discuter d’un Accord National Interprofessionnel comme les autres. Le MEDEF, sous prétexte de crise, entend abolir un certain nombre de garanties pour les salariés. Le tout au nom de l’emploi !

    Si le MEDEF concède qu’un tel accord doit recueillir l’aval d’organisations syndicales représentant 50% des salariés, cette disposition ne protègera pas du chantage à l’emploi. Il entend transférer la responsabilité des reculs sociaux sur les salariés et leurs représentants. Un accord d’entreprise s’imposerait au contrat de travail du salarié sur les sujets fondamentaux comme par exemple la rémunération et/ou la durée du travail.

    Le MEDEF invente aussi la « suspension » du contrat de travail et un nouveau licenciement qui lui offre la possibilité de faire tomber en désuétude le licenciement économique.

    Concrètement cela signifie plus de souplesse pour l’employeur et moins de garanties pour le salarié. Disparus la priorité de réembauche, le droit au contrat de sécurisation professionnelle ou au plan de sauvegarde l’emploi. La rupture conventionnelle avait déjà diminué le nombre de licenciements économiques. Ces nouveaux accords les feront disparaître.

    Les pouvoirs du juge seraient limités. Pas de possibilité pour lui d’apprécier le caractère réel et sérieux du licenciement, pas de possibilité non plus de sanctionner l’entreprise en cas de non-respect de l’accord.

    Les salariés ne se laisseront pas tromper. La vision patronale est simple : aux salariés de  « sauver les emplois » en travaillant plus et en gagnant moins.

     

    La CGT appelle les salariés à s’opposer au projet d’accord proposé par le MEDEF.

    Une pétition sera proposée très prochainement sur les perrons de Flandin et Aubigny et faxés dans les sites extérieurs.

     

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    LA PETITION

    Le projet d’accord national interprofessionnel proposé par les organisations patronales dans le cadre de la négociation « sauvegarde de l’activité et de l’emploi » est inacceptable : il ne vise qu’à diminuer les rémunérations, assouplir le droit du travail en s’attaquant notamment à des dispositions essentielles du contrat de travail des salariés, libéraliser le licenciement, limiter le pouvoir des juges.

    Nous refusons que soit négocié ce « chantage à l’emploi ».

    Les organisations patronales :
    doivent renoncer à ce projet visant la casse du droit social. Celui-ci ne ferait qu’aggraver la crise économique et sociale.
    doivent discuter et négocier sur des solutions pérennes pour répondre à la crise, notamment en revalorisant les salaires, en développant l’emploi et les qualifications

     

    NOM                             ORGANISME                                 SIGNATURE

     

     

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    Négociation Compétitivité-emploi

    Le Medef diffère mais ne renonce pas à ses ambitions

    vendredi 13 avril 2012

    Le Medef espérait obtenir un accord aujourd’hui. Cela n’est pas le cas.

    La CGT s’en réjouit, elle qui avait mobilisé en ce sens en informant les salariés et en les invitant à s’exprimer avec leurs représentants. D’autres acteurs ont également manifesté leur opposition à ces accords. Le Medef a dû tenir compte de ce rapport de force.

    Pour autant, le danger existe toujours. Une prochaine réunion est fixée au 16 mai. Le texte proposé par le patronat aujourd’hui même n’a pas évolué sur les aspects fondamentaux.

    Le Medef entend toujours imposer la flexibilité aux salariés et s’affranchir de tout risque juridique. Comme précédemment, il s’agit de baisser les salaires et de faire varier la durée du travail en échange d’un hypothétique engagement à maintenir l’emploi.

    La libéralisation du licenciement reste singulièrement en ligne de mire.

    Gêné par les normes internationales qui pourraient invalider le texte, le Medef cherche la parade en remplaçant le terme de licenciement par celui de « rupture sui generis ». Le but du patronat est d’empêcher l’intervention du juge sur le bien-fondé du licenciement, et d’échapper aux règles applicables aux entreprises en matière de licenciement économique.

    Le patronat refuse toujours de s’engager sur des « contreparties ». Pas un mot sur les dividendes, les actionnaires ou la responsabilité des groupes.

    Il pousse la provocation en refusant toute sanction en cas de non respect des engagements de l’entreprise ou de fausses informations sur la situation économique.

    Ce projet s’inscrit dans une logique commune à toute l’Europe à laquelle les syndicats européens avec la Confédération Européenne des Syndicats s’opposent : celle de la cure d’austérité et de la dérèglementation du travail.

    Les salariés ont toutes les raisons de continuer à mettre cette négociation sous surveillance. La CGT poursuivra dans ce sens en informant et en mobilisant pour d’autres réponses à la crise actuelle. D’ores et déjà, elle appelle les salariés à se mobiliser dans l’unité pour l’emploi, les salaires, la protection sociale à l’occasion du 1er mai.


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  •     Ci-dessous le tract de la CGT, faisant suite à l'appel à la mobilisation de la Confédération Européenne des Syndicats pour le 29 février, veille du sommet européen où sera abordé le projet de Traité qui imposera encore un peu plus d'austérité et de carcan budgétaire aux pays européens.
        Ce tract sera distribué au personnel mardi 21 à 11h30 sur les perrons de Flandin et Aubigny.

     


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