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    Vous trouverez ci-joint un appel à la mobilisation le 7 décembre, faisant suite aux 7eme rencontres  du travail social en lutte, organisées par l’ANAS (Association National des Assistants  de Service Social) auxquelles la CGT participe.

     

    Cette journée de mobilisation nationale s’adresse à tout le secteur social pour dénoncer le manque criant de moyens humains et financiers qui mettent  à mal les conditions de travail, d’accueil des personnes accompagnées, le sens du métier et empêche toute revalorisation salariale de ces métiers.

     

     Le préavis de grève ci-joint a été adressé à la direction  pour le 7 décembre.

     


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    Compte rendu de la réunion entre la CGT et la Direction    au sujet de RGCU/SYRCA et autres points Retraite.

     

    Cette entrevue a été demandée par la CGT à la suite des difficultés relatives à la mise en place du RGCU dans le cadre de SYRCA.

    Notre organisation syndicale a pointé différentes difficultés relatives à SYRCA/RGCU :

    - la non-fiabilisation de ces outils métier construits hors des réalités métier qui contraignent à des adaptations incessantes de la part des agents dans leur façon de travailler car l’outil se construit au fil de l’eau sans consolidation,

    - l’inadaptation de la formation e-learning à cet enjeu important car elle oblige les agents à apprendre individuellement les changements significatifs dans leur process de travail, ceci sans reprise collective par les équipes, ce qui permettrait pourtant une consolidation des savoirs appris. En effet, les contours métier et le process liquidation et contrôle sont profondément modifiés par cet outil.

    -un accompagnement managérial et technique insuffisamment organisé, avec des notes techniques successives et contradictoires,

    -la mauvais timing de l’arrivée de RGCU en pleine période de congés alors que les agents venaient tout juste de « digérer » l’arrivée de SYRCA, qui outre les problèmes d’apprentissage, a engendré une surcharge de travail pour les agents du fait de l’engagement de notre CARSAT de tester cet outil ; et ceci sachant que l’exigence productive est toujours présente.

     

    Après un échange constructif, la direction reconnait que l’arrivée de SYRCA/RGCU est un changement majeur, qu’il y a eu des livraisons successives de cet outil qui ont engendré des difficultés, un démarrage compliqué, des bugs informatiques, beaucoup de consignes métier…

    Néanmoins, elle considère que depuis mai, une consolidation progressive est à acter pour SYRCA. Des ajustements seront encore nécessaires, mais pas de nouvelles consignes dans les 4 mois à venir.

    Elle reconnait aussi que l’arrivée de RGCU le 16 août n’était pas opportun, néanmoins cette date a été imposée par l’échelon national qui souhaitait qu’il y ait un mois de test pour une mise en application échelonnée pour toutes les CARSAT d’ici fin octobre 2021.

    La direction reconnait également que les formations e-learning nécessitent une reprise collective, c’est pourquoi elle propose des ateliers par unité de travail, animés par les Référents Techniques, afin de partager les apprentissages et stabiliser les pratiques.

    La CGT s’est montrée favorable à cette proposition, mais a insisté aussi sur l’organisation collective de la formation e-learning afin de permettre un apprentissage collectif.

    La direction a indiqué qu’elle demanderait également aux managers d’organiser une à deux routines par semaine pour permettre aux agents d’exprimer leurs questions et leurs difficultés quant à RGCU et SYRCA.

    De plus, elle a demandé à la CNAVTS l’embauche de 60 mois de CDD affectés aux secteurs Retraite afin de soulager les secteurs en termes de tâches annexes.

    Pourquoi des CDD et pas des CDI ? la direction répond que le plafond d’emploi en CDI est non négociable en cours de CPG.

    Par ailleurs, concernant la production, la direction ne se dédouane pas d’une exigence productive nécessaire au service à rendre, mais elle n’exercera pas de pression compte tenu du contexte conjoncturel.

     

    Lors de cet entretien, la CGT a abordé 4 autres points :

    1.       Le tout numérique,

    2.       Le partenariat avec les autres organismes pour faciliter l’accès à la retraite pour les catégories particulières,

    3.       Le lien entre la PFT et les services techniques Retraite à améliorer,

    4.       L’organisation du travail pour les dossiers TI hors LURA.

     

    1/Le tout numérique :

    La CGT réaffirme qu’elle n’est pas opposée au numérique mais qu’elle est contre le « tout numérique », qu’elle n’oppose pas une demande de retraite en ligne avec un rdv conseil en accueil car prendre sa retraite est un moment important pour la vie future des assurés sociaux.

    D’ailleurs, notre organisation syndicale demande à ce que les dossiers papier puissent être transmis à des assurés sociaux qui ne souhaitent pas utiliser le numérique.

    Notre organisation syndicale a également fait des remarques au sujet du site internet de l’Assurance Retraite en soulignant qu’il n’était pas suffisamment adapté aux assurés sociaux, lesquels ne possèdent pas les codes du langage Sécurité Sociale ou sont dans des situations socio-administrative particulières (invalide, demande de MTP, RSA, AAH, inaptitude).

    Enfin il ne permet pas un échange interactif avec un correspondant CARSAT pour des questions de remplissage de formulaire et il n’est pas assez pédagogique.

    La direction est d’accord pour faire remonter ces remarques à l’échelon national.

     

    2/Le partenariat avec les autres organismes

    La direction confirme des accords conclus avec 5 CAF en région Rhône Alpes, une convention signée avec Pôle Emploi à faire évoluer, et un accord à mettre en œuvre avec les CPAM.

    La CGT insiste pour la mise en œuvre d’actions spécifiques dans le cadre de ces partenariats afin de contribuer à une meilleure accessibilité et compréhension du passage à la retraite pour les publics concernés

     

    3/Lien entre la PFT et les services techniques

    La CGT indique que les techniciens retraite et les techniciens de la PFT réclament l’amélioration des échanges professionnels pour permettre une meilleure fluidité dans les réponses aux assurés sociaux.

    La direction a conscience de cette difficulté, c’est pourquoi elle a recruté, au sein de la PFT, 6 experts formés au Bureau Métier et à la BD3P afin d’apporter une réponse niveau 1bis aux assurés.

    La CGT considère que cette mesure ne répond qu’à une partie des problématiques et qu’il faut trouver d’autres axes d’amélioration.

     

    4/ Dossiers TI

    La CGT dénonce une organisation du travail trop cloisonnée entre les ex salariés TI et les agents du Régime Général, ce qui empêche une véritable intégration des anciens salariés TI à la CARSAT et une vision globale du traitement des dossiers des assurés sociaux.

    Cette organisation complexifie les relations et les process de travail.

    La direction propose une présentation de l’organisation, de l’organigramme et des process de travail/traitements des dossiers dans les services afin de permettre une meilleure communication.

    Pour la CGT, la réponse apportée est insuffisante.

     

    En conclusion, la CGT et les salariés n’ont cessé toutes ces années de dénoncer le manque de moyens et d’effectifs pour faire face aux missions de la Branche Retraite, lequel impacte négativement un peu plus à chaque COG la qualité de service dû aux assurés sociaux et la qualité de vie au travail des agents.

    Même si la direction dit avoir conscience des difficultés et être à l’écoute des salariés, elle doit surtout mesurer que ces dernières années, beaucoup d’efforts ont été fournis par le personnel. Et celui-ci a le sentiment d’être peu écouté malgré ces efforts constants pour s’adapter, pour exprimer son avis sur le terrain et ainsi donner du sens à son travail, pour s’impliquer dans la construction des organisations de travail.

    De plus, dans un contexte d’évolution du périmètre de l’activité des agents dicté par la législation et par l’outil, la reconnaissance financière pour tous ces efforts est toujours d’une brûlante actualité.

    Aussi, la direction ne doit pas minimiser le risque bien réel d’une baisse d’implication et l’émergence d’une lassitude, d’une usure pour un personnel qui a pourtant démontré maintes fois dans son histoire son investissement professionnel et sa capacité à être force de propositions.

     

                                                                                                                                                  Lyon, le 2 septembre 2021

     


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    Outil  SYRCA : à marche forcée … 

     

    Mme Courtial et M. Quey ont convié les Organisations Syndicales le 17 Septembre 2021 pour les informer des mesures prises dans le cadre de la simplification du pilotage, de la production et des portefeuilles. 

     

    La Directrice de la Branche a d’abord fait un tour d'horizon de la situation, des changements mis en place à ce jour et a donné les informations suivantes :

     

    Le stock de dossiers s’élève à 22000. 

    Une demande d'évolution du scoring a été demandée à la CNAV car les critères retenus ne tiennent pas toujours compte du plan de production (date d’effet, public fragile...) 

    En effet, ce scoring a été construit d’un point de vue purement technique, sans tenir compte de l’environnement pour lequel il était utilisé, c’est-à-dire le paiement des retraites des assurés sociaux dans les temps. Mme Courtial a convenu qu’il n’était pas possible de travailler comme ça.

    En conséquence, la Direction a décidé de faire travailler les équipes de nouveau par secteur géographique, avec un filtrage des dossiers urgents et prioritaires effectué par le service Pilotage. 

     

    La CGT précise qu’il s’agit de 22000 dossiers à faire ou en cours dont la liquidation est parfois empêchée en raison des difficultés liées au RGCU, il ne s’agit donc pas d’un stock à proprement parlé.

    Concernant le scoring, la CGT a alerté la Direction de nombreuses fois sur ce constat, que ce soit en CSE ou en réunion Process Retraite et elle n’a pas été entendue.

     

    Mme Courtial indique aussi que le délai de traitement des dossiers a été allongé à 110 jours, au lieu de 70 avant la mise en place de SYRCA, et que l’objectif est de redescendre si possible à 75 jours d’ici la fin de l’année. 

     

    La CGT met en garde la Direction sur cet objectif ambitieux car le traitement des dossiers est beaucoup plus long avec SYRCA/RGCU.

    La Direction doit intégrer cet élément dans sa réflexion.  

     

    Quant à la productivité, La Direction souhaite la prise en charge de 4 nouveaux dossiers par jour et par TCR.

     

    La CGT répond que cet objectif commun ne tient compte ni de l’organisation des différents secteurs ou agences, ni de la typologie des dossiers et des aléas de l’outil SYRCA/RGCU. En effet, il ne s’agit pas uniquement de les prendre en charge, mais bien de les instruire et de les terminer !!!

    On ne peut pas demander toujours plus au personnel.

    De plus, lors de la réunion du 26/08/2021, la DAR s’était aussi engagée à ne pas exercer de pression productive compte tenu du contexte conjoncturel   SYRCA/RGCU, même si elle maintenait un objectif productif par principe. Cet engagement est donc remis en cause.

     

    Mme Courtial précise aussi qu’une renégociation des indicateurs était demandée à l’échelon national.

     

    En conclusion, la CGT juge incroyable qu’on demande la même productivité aux équipes alors qu’elles travaillent avec un outil en construction et donc non abouti !

    Où est le bénéfice pour les agents en termes de condition de travail, de pression productive et de sens au travail !!?? 

    Aujourd’hui, les agents travaillent avec un skate-board et sont loin de la Ferrari évoquée lors de la présentation de SYRCA.

    Et ce ne sont pas les adaptations décidées au fil de l’eau par la Direction (et souvent suite aux interventions des élues CGT de la Retraite) pour réduire un peu la tension et tenir les objectifs qui peuvent suffire à régler le problème de fond.  

     

    Par ailleurs, le personnel est en droit d’attendre une augmentation de salaire conséquente au regard :

    -          De son implication

    -          De son professionnalisme qui pallie les défaillances de ces outils et des formations inadaptées 

    -          De son engagement envers les assurés sociaux malgré tous les aléas organisationnels.

     

     

    L’OR avait en son temps généré aussi des difficultés pour les personnels devant réaliser les objectifs tout en s’adaptant à l’outil, avec des formations déjà insuffisantes à l’époque. Cela aurait pu servir d’expérience à nos directions pour ne pas réitérer les mêmes erreurs, mais visiblement, ce n’est pas le cas.

     

    De plus, les réductions d’effectifs décidées dans le CPG anticipent les gains de productivité espérés avec ces nouveaux outils même s’ils ne sont pas au rendez-vous et aggravent la situation.

     

    Quand va-t-on arrêter de remplir des pages de CPG avec du travail prescrit ? Quand va-t-on se préoccuper de ce que ça signifie comme travail réel sur le terrain, comme efforts constants et soutenus pour les équipes depuis plusieurs années ? Une étude a pourtant été demandée de nombreuses fois à la DAR pour mesurer cet écart et elle est encore remise à plus tard... 

     

    Encore combien d’années de galère avec les impacts en termes de santé au travail que ce contexte génère pour le personnel car nos dirigeants n’auront pas tiré les leçons de l’expérience passée ? 

     

    Comme la CGT l’a déjà dit, la direction doit prendre garde car des agents constamment sous tension, sans espoir d’amélioration en termes de conditions de travail et de reconnaissance financière pour leurs compétences peuvent :

    -          soit se désengager totalement et la direction y perdra,

    -          soit exprimer leur exaspération par un mouvement social que la CGT accompagnera et la Direction y perdra aussi. 

     

    Comme toujours, le personnel peut compter sur la CGT pour être à ses côté et l’accompagner dans l’action qu’il décidera.

     

     

                                                                                                                        Lyon, le 22 septembre 2021 

     


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