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    Mardi 23 février, une nouvelle réunion de négociation relative au Télétravail s’est déroulée, qui a occupé tout le matin, l’autre thème au sujet du Forfait Mobilité Durable n’a pu être abordé.

     Le représentant de la direction, Monsieur Quey, a débuté la réunion en disant que le Télétravail n’est pas une fin en soi, mais un outil de Performance pour l’organisme.

    Il a énoncé 3 grands prismes qui permettront de déterminer le nombre de jours de télétravail :

    -l’appétence et la capacité individuelle à télétravailler,

    -La préservation du collectif au niveau de l’unité  organisationnelle de travail,

    -le bon fonctionnement du collectif social global au niveau de l’entité CARSAT.

    Les deux collectifs doivent être en cohérence, ce qu’il a réaffirmé à plusieurs reprises.

     

    Il a poursuivi avec les idées suivantes :

    -Volonté d’ouvrir le télétravail à tous par principe dans une logique de confiance à priori: Cela signifie qu’aucun métier n’est exclu (sauf ceux nécessitant une présence physique comme les chauffeurs, le Patrimoine…) et qu’il n’y aura plus d’entretien préalable pour obtenir le télétravail.

    -Principe de réversibilité et de volontariat.

    -2 possibilités sont sur la table :

    1. Le Télétravail pendulaire deux jours par semaine. Nous poserons la question de savoir s’il est possible de ne télétravailler qu’un seul jour.
    2. Une enveloppe de 80 jours/an  dont la prise est possible par demi-journée. Elle serait modulable par semaine, sachant qu’il serait interdit de prendre plus de 3 jours par semaine. Pour l’instant, on ne connait pas les modalités d’option ou d’organisation de cette enveloppe . Ce sera bien sur l’objet de la négociation.

    -L’indemnité de télétravail sera payée à tous.

    -Les agents à temps partiels bénéficieront du télétravail à la condition d’être présents sur site 2 jours à minima. Les agents dont le contrat est de 4 jours ne sont donc pas impactés.

    -la direction réfléchit sur la manière d’organiser le temps de présentiel dans l’objectif de préservation du collectif de travail et de la cohésion sociale.

     

    Questions qui ont été abordées mais non finalisées:

    -Télétravail ailleurs que chez soi (site CARSAT, tiers lieux, résidence secondaire, etc..)

    La direction répond qu’elle ne fait pas de blocage sur les tiers lieux ou autres lieux de travail , mais en cas de problème, il faut être en capacité de rejoindre rapidement son poste de travail opérationnel.

    Concernant les sites de la CARSAT, c’est possible si les locaux le permettent.

    -attestation d’assurance obligatoire.

    Cette réunion a été l’occasion d’énoncer les grand principes pour la direction. La suite de la négociation doit aussi aborder les organisations au plus près des salariés, des directions, sujets tout aussi importants que l’architecture générale.

     

    En conclusion : la direction a commencé cette négociation en janvier à partir des réalités métiers sur lesquelles les agents ont travaillé dans chaque équipe, définissant chacune leurs besoins en termes de télétravail et de présentiel. Le principe  de 1 à 3 jours maximum de télétravail par semaine en fonction des réalités métier avait été fixé.

    Lors de la réunion du mardi 23 février, la direction a changé son fusil d’épaule en replaçant la négociation dans le cadre d’une politique  globale de cohésion de l’organisme avec une égalité de droit pour tous, mais pour deux jours de télétravail par semaine (qu’elle a annoncé comme non négociable).

    A la question de savoir ce qui se passerait si cet accord n’était pas signé (la question du 3eme jour de télétravail a été un point important de la discussion), la direction a dit qu’il n’y aurait pas de décision unilatérale du DG et qu’on resterait avec l’accord de Télétravail actuellement en cours (hors pandémie).

    Vous avez donc maintenant connaissance de l’architecture générale exposée par la direction, et, en préalable à la suite de la négociation qui abordera les aspects plus particuliers de l’organisation,  nous souhaitons avoir déjà vos avis sur cette architecture.

     

    Merci de vos retours nombreux qui aideront à construire  le positionnement de la CGT sur ce sujet.

     


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    Gagner l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

     

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    Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas la Saint Valentin ou la fête des mères, ce n’est pas le jour où nous faire des cadeaux ou, exceptionnellement, faire la vaisselle à notre place. Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité des droits. Et c’est indispensable parce que légalité on en est très loin, notamment au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 25 % de salaire en moins. Chaque jour, c’est comme si nous arrêtions d’être payées à 15h40.  

    Toujours un salaire d’un quart en moins pour les femmes ! 

    Parce que nous travaillons plus souvent à temps partiel, dans des professions dévalorisées socialement, mal rémunérées, parce que l’évolution professionnelle des femmes est plus lente que celle des hommes, parce que des freins existent toujours dans les mentalités pour accepter qu’une femme puisse gagner plus qu’un homme ou accéder à des responsabilités comme les hommes, nous gagnons toujours un quart en moins. Nous sommes pourtant concentrées dans les métiers qui ont été qualifiés d’essentiels pendant la crise sanitaire. Lorsqu’en mars, il y a un an, nous applaudissions à nos fenêtres les salariées en première ligne, il s’agissait, très majoritairement, de femmes : les infirmières, aides-soignantes, aides à domiciles, caissières, agentes d’entretien, assistantes maternelles ou ouvrières dans l’agroalimentaire par exemple. Premières de corvée dont le travail est indispensable et pourtant invisibilisées, dévalorisées et sous payées ! 

    Ces inégalités salariales sont construites socialement, en effet : gagner moins, travailler à temps partiel, occuper des emplois dévalorisés… renforce la dépendance des femmes vis-à-vis d’un éventuel conjoint. Les entreprises nous attribuent moins de promotions et nous enferment dans des voies de garage, sous prétexte que les femmes sont moins disponibles du fait que les charges domestiques et familiales ne sont pas partagées équitablement.

    Souvent essentielles, davantage qualifiées mais toujours sous payées. Nous sommes aussi, ouvrières, employées ou cadres, toutes confrontées au sexisme et aux violences dans notre travail : des propos dévalorisants ou même des violences sexuelles qui ont pour conséquence de remettre en cause notre professionnalisme, de nous assigner à une position d’infériorité, à des tâches subalternes.

    La CGT revendique l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, la fin des contrats précaires et la dévalorisation des emplois féminisés.

    La CGT se bat pour une société plus juste et non violente qui passe par le respect de l’altérité Femmes/hommes. 

    Mais les choses bougent. Partout dans le monde, les femmes se mobilisent. Et de plus en plus d’hommes refusent d’être enfermés dans des rôles stéréotypés et aspirent à sortir des rapports de domination. Le féminisme, ce n’est pas la guerre des sexes, ce n’est pas l’inversion des rapports de domination. Nous voulons “juste” une société égalitaire. Le 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité, au travail comme dans la vie.

    A la CGT de la CARSAT-RA, nous n’appellerons pas à la grève car ce serait une double peine financière pour nous, les femmes.

    Nous vous proposons ce 8 mars, à compter de 15h40 de travailler à hauteur de votre rémunération ! 

     

    Un rassemblement est prévu le lundi 8 mars à 15h40 place Jean Macé. 


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  • CSAM et AS :

    Deux métiers complémentaires pour un travail social de qualité !

     

    Lors du CSE de Janvier 2021, à la suite du débat sur le 3646, notre organisation syndicale a interpellé le DG et la direction de branche sur :

     

    - La question de l’accueil physique des CSAM

     

    - La question du collectif de travail entre CSAM et AS.

     

    En effet, la vie du Service Social ne peut se limiter à l’organisation d’une Plateforme Téléphonique pour les CSAM et de RDV individuels pour les AS.

     

    Lors des vœux du DG, ce dernier a affirmé sa volonté de maintenir de l’accueil pour les CSAM, volonté réaffirmée lors du CSE de Février.

     

    Notre organisation syndicale ne peut que se réjouir du maintien d’un accueil physique de qualité assuré par les CSAM, qui correspond aux besoins des assurés les plus précaires et les plus vulnérables dont on sait que l’ère du numérique les exclut davantage.

     

    En effet, il est nécessaire pour un assuré social fragile de s’approprier ses difficultés et ses interrogations pour pouvoir les verbaliser au téléphone. L’altérité fonctionne et se respecte mieux lors d’un RDV physique.

     

    Néanmoins, une déclaration d’intention nécessite de poser la question des moyens et plus particulièrement des effectifs et des charges de travail, sans oublier celle des moyens matériels et immobilier en CPAM.

     

    En effet, depuis de nombreuses années, les COG et CPG restreignent le remplacement des CSAM de façon beaucoup plus importante que celui des AS.

     

    Aussi, ce contexte de pénurie d’effectifs oblige la direction de branche à effectuer des choix d’organisation de travail tant pour les CSAM que pour les AS.

     

    Bien que nous n’acceptions pas les contraintes imposées par les CPG et COG, nous comprenons de fait que des priorités soient décidées par la hiérarchie en termes d’organisation de travail. Pour autant, notre organisation syndicale souhaite débattre de ces priorités, de l’accueil physique et téléphonique des CSAM, de la collaboration entre CSAM et AS dans le cadre des moyens attribués.  

     

    Osons le débat, ne le limitons pas à un énième groupe de travail mais à une vraie expression collective sur quel travail social aujourd’hui à la Sécurité Sociale !

     

      Lyon, le 16 février 2021

     

     


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  • CSE du 11 février 2021

    Compte rendu de l’intervention de la CGT sur la mise en œuvre de l’outil SYRCA

    Le premier bilan pour les utilisateurs :

    1) Formation trop conséquente, inadaptée :

    L’arrivée de ce nouvel outil génère un changement profond dans le traitement des dossiers et aussi en termes de vocabulaire technique pour le personnel concerné, ceci dans un contexte sanitaire qui ne facilite pas les choses. Heureusement, même si l’apprentissage est variable selon les sites, les agents peuvent néanmoins mobiliser leurs connaissances et leur expérience de l’OR pour s’approprier l’outil SYRCA.

    De plus, certains corps de métier doivent gérer les deux outils, ce qui rajoute à la difficulté d’appropriation.

    Avec une production trop massive de documentation écrite (plus de 60 pages de docs par semaine), la pression et la charge mentale des agents augmentent car cette diffusion de consignes est trop conséquente pour être accessible facilement.

    La CGT réclame du temps pour que les agents puissent s’approprier valablement la philosophie et le fonctionnement de l’outil par la pratique.

    2) Disponibilité des aidants (RT et/ou encadrement) : 

    La situation n’est pas uniforme selon les sites et les métiers, en raison parfois de l’absence ou d’une formation insuffisante de l’aidant, mais aussi parce que la direction n’a pas suffisamment organisé cet accompagnement. Ainsi, on a assisté à des développements de TEAMS équipes d’entraide dans certains secteurs, d’autres secteurs étant livrés à eux-mêmes.

    La mise en place de SYRCA a donc suscité sur certains sites de la souffrance au travail.

    3) L’outil est balbutiant et totalement inabouti :

    Les agents subissent les solutions de contournement massives et répétitive au fur et à mesure des journées de déploiement et les aidants se sont retrouvés eux aussi en difficultés face à cette masse de procédures à mettre en œuvre.

    Dans ce contexte, comment exiger de la productivité aux agents sur un outil que personne ne maîtrise ?

     

    Bilan : l’outil SYRCA est un enjeu majeur pour la CARSAT car c’est un outil national. Il arrive dans un contexte sanitaire qui engendre déjà des conditions de travail dégradées, contexte dans lequel les équipes de l’ordonnancement et du contrôle ont déjà dû relever des défis colossaux.

    Les agents ont donc encore beaucoup de défis à relever, même si certains métiers sont moins concernés que d’autres pour l’instant par la prise en main de ce nouvel outil.

    Malgré deux ans d’expérimentation, les dysfonctionnements de l’outil et les difficultés rencontrées sont importantes et on peut se poser la question de savoir comment cette expérimentation a été élaborée.

    Aussi, il est nécessaire que la direction prenne la mesure de la complexité de la mise en œuvre de ce nouvel outil dans des conditions de travail compliquées si elle ne veut pas créer de nouveaux risques psychosociaux.

    Le personnel ne doit pas porter seul la responsabilité de la mise en œuvre d’un outil dont l’enjeu est national ! La direction doit l’encourager et l’aider à réussir cet enjeu collectif, sans lui mettre de pression et sans le tenir responsable des difficultés liées à cet apprentissage.

    La CARSAT, qui n’a pas eu d’autres choix que reconnaître les difficultés énoncées, s’est engagée à revoir son plan d’action. D’ailleurs l’outil SYRCA était l’objet de la réunion démarche qualité qui s’est déroulée l’après-midi même après le CSE.

    La CGT a demandé à la Direction de faire preuve de bienveillance à l’égard des agents et de les écouter.

    Ainsi par leurs interventions lors du CSE du 11 février, les élus CGT ont pleinement assuré leur mission comme représentants du personnel en exprimant la réalité du vécu des agents sur le terrain.

     L’après-midi, lors de la réunion Démarche Qualité, les élus CGT ont donc abordé les questions suivantes :

    • Adaptation des supports de consignes SYRCA hebdomadaire afin de faciliter les recherches des agents,

     

    • Accompagnement de toutes les équipes dans l’appropriation des consignes SYRCA afin que tous les agents bénéficient des mêmes informations,

     

    • Appropriation du fonctionnement technique de l’outil SYRCA,

     

    • Accompagnement individualisé des salariés qui se déclarent en grande difficulté sur SYRCA,

     

    • Questionnement quant à l’échantillon de dossier soumis au scoring SYRCA,

     

    • Questionnement sur les critères d’orientation des phases GRC en OR différents des critères de distribution des dossiers retraite SYRCA qui provoquent de nombreuses phases de transferts,

     

    • Problème d’orientation des révisions de droit à la suite de la liquidation provisoire qui ne sont pas remis dans le portefeuille du technicien liquidateur du 1er droit,

     

    • Question de l’alimentation urgente de RADAR qui recense les coordonnées des partenaires sur les territoires, compte tenu de la fin de la distribution géographique des dossiers,

     

    • Question sur la notion de productivité compte tenu de la philosophie de SYRCA en termes de distribution des dossiers,

     

    • Question des dossiers déposés à l’accueil dans les agences retraite et répartition pour certaines typologie de dossiers (ASPA, PR…).

     

    La direction va bientôt vous faire parvenir le compte rendu de cette réunion.

    Dans l’attente de la prochaine rencontre Démarche Qualité qui n’est pas encore fixée, les élus restent à votre écoute pour recueillir vos avis, ceux de vos collègues. En effet, si le dialogue du personnel avec la direction s’avère toujours difficile, la CGT se doit d’impulser ce dialogue à partir de la parole des salariés car c’est la seule qui compte pour bien représenter les agents.

    Vous pouvez donc nous faire parvenir par écrit vos avis et vos suggestions , ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas sur cette adresse mail ainsi qu’aux élus cités ci-dessous, mais nous pouvons également organiser des réunions par Teams avec une équipe ou plusieurs, autant de fois que nécessaire pour un échange plus réactif et donc plus constructif !

     

    Fabienne Manzorro                Marie Sophie Chacon              Sylviane Rioli

       

          

     

                                                                                                                                  Lyon, le 18 février 2021

     

     

     


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